arrosoir-axiomatisé

Petite mélodie optionnelle m'ayant accompagnée et inspirée lors de l'écriture de ce texte :)

 

 

Une ombre se laisse surprendre, aussi peu discrète qu'un rire dont l'éclat briserait le silence.

Un oiseau s'élance tandis que la pluie conquit la nuit. Dans mes rêves un chat danse. Ciel éteint, obscurité étoilée. J'ai surpris la nuit s'éclipser, peindre le noir de couleurs, effacer les peurs et s'allier aux douceurs. Les femmes dansent, les verres trinquent, les pommettes rougissent, de l'air dans les notes, un éclat dans tes yeux. La fumée de l'ardeur, un plaisir et son contraire, ta voix perdue parmi tant d'autres. Sur des talons hauts je me pavane. Averse de bougies, d'oublis, d'odeurs, de couleurs. Laissons s'échapper les sons. Union indécente des sens. Nos cœurs réchauffant le soleil, un signe du ciel. La fraicheur de l'écume au creux de ta peau signe le départ du désespoir. L'esprit fatigué, j'ai surpris papa habillé en femme. Les tables sous nos pieds, s'envolent des baisers. C'est l'union des regards, l'éclosion des désirs, un grand jour révélé à l'amour. Ne pas voir le jour pour s'adonner à s'aimer. Amants qui s'aimantent ou se mentent, pétales et paroles envolées, promesses et caresses clairsemées. Prudence ou insouciance, l'alliance est délicieusement insolente. Les courbes ondulent, les âmes se libèrent. Apogée des jours meilleurs dont le partage embaume les cœurs. Caprices, mépris et balbutiements devenus oublis. Un soupir face à l'immensité de cette nuit, univers d'hivers, lueurs de splendeur. Les sourires triomphent de leur tendre générosité. Les regards s'égarent entrainant avec eux mille pensées. L'ombre se révèle à la lumière.

 

 

O. R.